Communication inclusive

La CDPH de l'ONU

La Convention n'identifie pas spécifiquement la communication comme un principe distinct mais la considère comme un élément central de l'accessibilité. Dans l'article 9 (b), la CRPD de l'ONU revendique la responsabilité des gouvernements "d'inclure l'identification et l'élimination des obstacles et des barrières à l'accessibilité ... [dans] les services d'information, de communication et autres, y compris les services électroniques et les services d'urgence". 

En outre, à l'article 21, la Convention énonce le droit des personnes handicapées à la liberté d'expression et d'opinion, et à l'accès à l'information, en particulier la fourniture d'informations aux personnes handicapées dans des formats et des technologies accessibles, « facilitant l'utilisation des langues des signes, du braille et d'autres sources alternatives d'information ».

Qu'entend-on par communication ?

La communication est le processus qui permet d'atteindre une compréhension mutuelle, les participants partageant des informations, des idées et des sentiments. Cela peut être écrit, verbal ou non verbal.

"La communication inclusive concerne tous les modes de communication, y compris les informations écrites, les informations en ligne, le téléphone et le face à face. Elle implique le partage d'informations d'une manière que tout le monde peut comprendre et implique l'utilisation d'outils nécessaires pour répondre aux besoins de communication spécifiques d'un personne handicapée."

Obstacles à la communication

Les obstacles à la communication sont rencontrés par les personnes qui ont des déficiences affectant l'ouïe, la parole, l'écriture et/ou la compréhension, et qui utilisent des moyens de communication différents de ceux qui n'ont pas ces déficiences. Par exemple, les messages écrits de promotion de la santé sur les panneaux ne sont pas accessibles aux personnes ayant une déficience visuelle.

Ou les messages auditifs sans vidéos ou images diffusés lors d'événements n'incluent pas les personnes malentendantes. Le manque d'accès à la communication ne permet pas aux personnes handicapées d'avoir une interaction productive avec d'autres personnes, ce qui intensifie leur expérience d'exclusion.

Styles de communication inclusifs

Une communication efficace permet aux personnes handicapées de nouer et d'entretenir des relations, de travailler, d'étudier, de gérer leurs affaires par elles-mêmes et de s'exprimer. 

Pour s'assurer que les informations partagées sont comprises par toutes les personnes, ces étapes sont recommandées.

De plus, nous devons garder à l'esprit que nos supports de communication et d'information ou nos supports de formation doivent être disponibles dans des formats accessibles. Cela tient compte des personnes ayant une déficience visuelle qui pourraient préférer recevoir des documents en braille ou sous forme de copie numérique accessible via un logiciel de lecture d'écran. De plus, de nombreuses personnes sourdes ou malentendantes qui ont fréquenté des écoles spécialisées pour sourds et qui ont l'habitude de communiquer en langue des signes ne maîtrisent pas très bien la grammaire.

Il est également important de savoir quels canaux de communication atteignent qui. Là où la radio pourrait bien fonctionner pour atteindre les personnes ayant une déficience visuelle, les affiches, d'autres documents imprimés ou les messages des médias sociaux pourraient bien fonctionner pour les personnes sourdes ou malentendantes.

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